« Quelles bizarreries ne trouve-t-on pas dans une grande ville, quand on sait se promener et regarder ? La vie fourmille de monstres innocents. » Cette notation de « Petits poèmes en prose » je la fais mienne et je dédie ces quelques lignes de Baudelaire au fantôme perdu dans un pardessus délavé, pieds nus dans des godillots, cheveux ébouriffés, visage couturé de cicatrices, œil éteint qui ce matin dans une ruelle m’a prophétisé la venue du « règne des rats ».
