Étiquette : société


  • Mater Dolorosa

    📚 « Mater Dolorosa » de Jurica Pavičić paru en 2024 aux Éditions Agullo

    Véritable plongée dans les tréfonds de l’âme humaine ce roman noir offre un portrait sans concession de la Croatie contemporaine.

    L’intrigue s’ouvre sur la découverte du corps d’une adolescente dans une usine désaffectée de Split. L’enquête est confiée au jeune inspecteur Zvone, mais Pavičić, avec une finesse remarquable, ne se contente pas de nous livrer une simple investigation. Il tisse en parallèle le destin d’une famille dont la vie bascule lorsque le fils, Mario, se retrouve impliqué. Le récit choral nous offre alors trois perspectives poignantes : celle de Zvone, le flic intègre ; celle de Katja, la mère prête à tout pour protéger son enfant ; et celle d’Ines, la sœur tiraillée entre loyauté familiale et quête de vérité.

    (suite…)

  • Un peu de tenue que diable !

    Un peu de tenue que diable !

    “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Quand le Seigneur exige de nous ce violent exercice, le prochain devrait nous aider en se faisant aimable. L’hiver, passe encore, le froid oblige à la rigueur. Avec les chandails, on enfile quelques bonnes manières. La vasoconstriction stimule l’esprit de discipline : la discrétion, l’élégance parfois, une certaine honnêteté et le sens des principes sont les effets conjugués de l’aquilon du travail et des habitudes. Mais les premiers beaux jours du printemps mettent chez beaucoup ces réflexes en déroute. De surveillance de soi, plus de trace.

    (suite…)

  • Pourquoi les entreprises technologiques licencient-elles ?

    🔗 Quelques réflexions intéressantes de Matt Mullenweg (co-créateur de WordPress) sur la situation de l’emploi dans les entreprises de la Tech.


  • Le moment Potemkine

    🔗 Le moment Potemkine, par Frédéric Lordon sur La Pompe à Phynance (les blogs du Monde Diplomatique).

    Comment explose une mutinerie ? Comme tous les soulèvements : par l’abus de trop. Sur le cuirassé Potemkine, l’arrogance des officiers, leur mépris aristocratique et leur brutalité ne sont pas encore parvenus à dégoupiller les matelots. C’est la viande qui va s’en charger. Ou plutôt les vers. Car la viande en est tellement infestée qu’elle pourrait courir toute seule jusqu’au bastingage […]